Evala 2025| Le pays Kabyè en ébullition dès ce samedi
Jaurès AYI
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19 juillet 2025 06:49
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Au Togo, les luttes traditionnelles « Evala », Édition 2025, s'ouvrent officiellement ce samedi 19 juillet 2025, en Pays Kabyè. Pendant huit jours, les 12 cantons sur 15 que compte la préfecture de la Kozah, vibreront aux rythmes des danses, des empoignades, des chants et des partages de viandes de chien chez les initiés.
Dans les arènes, les jeunes initiés vont rivaliser d'ardeur, d’adresse, de souplesse, de ruse, de force physique et d’endurance pour donner les victoires à leur camps respectifs, ce au grand bonheur des spectateurs aux rangs desquels, le Président du Conseil de la République, Faure Gnassingbé.
Ce vendredi, les préliminaires se sont tenus dans le canton de Yadè. Entrent en jeu ce samedi, les cantons de Pya, Bohou, Sarakawa et Yaka, dans la Préfecture de Doufelgou. Au menu, danses et empoignades sur des terrains de luttes.
Somme toute, une semaine riche et agrémentée qui fait exceptionnellement de la Préfecture de la Kara, l'épicentre touristique circonstanciel par excellence au Togo. Période à grande audience à laquelle les différents cantons voient ainsi affluer chez eux, leurs natifs, les touristes et les visiteurs. Aussi, constitue-t-elle également une aubaine pour les hôtels, les bars, les commerçants et autres entreprises de booster leurs chiffres d’affaires.
Véritable rite initiatique du jeune garçon de 18 ans « Evalou », les luttes traditionnelles « Evala », décrivent nos confrères de l'Agence Togolaise de Presse (ATOP), représentent la manifestation culturelle la plus populaire en pays Kabyè. Elles préparent les jeunes à entrer dans la classe des adultes, prêts à défendre leurs villages face à l’envahisseur.
Échelonnée sur trois ans, cette initiation du jeune kabyè lui permet d'être en conditions pour consommer la viande de chien, une recette qui procure à ce dernier, l'endurance nécessaire pour pouvoir résister à l’adversaire.
Pour rappel, une fois l’initiation terminée, le jeune Evalou, devenu adulte, peut, dès lors, selon la tradition Kabyè, transporter le cadavre vers la tombe, se marier ou faire toutes les œuvres d’un adulte.
