POLITIQUE

Togo| La DMK se reconecte avec le terrain

Magloire TEKO - 22 juillet 2025 09:13 Temps de lecture 0 mn
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Devant la presse ce lundi 21 juillet, la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) a annoncé la reprise de ses activités. Ceci, dans l'optique de raviver davantage la flamme dite "souverainiste" sur le territoire national.

Cette reprise annoncée par la DMK et le Front de la Libération Nationale (FLN), ensemble avec leurs partenaires est projetée sur début Août. Elle vise, explique Thomas Kokou N'soukpoe, Coordonnateur national de DMK, une reconnexion avec le terrain, pour écouter, rassembler et dynamiser les citoyens.

Aussi, précise-t-il, cette reprise se veut non seulement une campagne d'éveil populaire autour des enjeux démocratiques et souverainistes, mais aussi une mobilisation multisectorielle, intégrant les jeunes, les anciens, les femmes et les diasporas.

«La DMK ne retrourne pas sur le terrain pour reprendre un dialogue stérile, mais pour achever le processus révolutionnaire entamé en 2020», annonce M. N'soukpoe. Mais plus encore avec méthode, engagement et transparence, a-t-il précisé.

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Pour ce faire, il invite tous les Togolais, épris de liberté à convertir leurs colères, doutes et espoirs en une force unie et structurée, "au-delà des chapelles politiques et idéologiques".

Tout en se félicitant de ce qui apparaît à leurs yeux une faible mobilisation des Togolais pour les Muncipales du 17 juillet, donc "une victoire d'étape" du souverain peuple togolais, la DMK et le FLN saluent ce qu'ils appellent le "triomphe assuré" de ce dernier qui a démontré, à travers les récents mouvements sociaux à travers le pays, qu'il n'est plus spectateur, mais désormais un acteur conscient, non plus la balle, mais désormais le joueur résolument déterminé à gagner le match.

Par la même occasion, la DMK et ses partenaires dénoncent l'arrestation de deux de leurs cadres, notamment Dr Senam Kossi Ahiablé et Honoré Amati, violemment interpellés, le 15 juillet dernier, à Noépé, par des agents en civil, sans mandat d'arrêt. Ces derniers, selon le narratif de la DMK, ont été conduits menottés au Commissariat d'Aképé, où ils ont été humiliés et torturés, avec le drapeau russe enroulé autour du cou, avant d'être transférés à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) à Lomé.

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Accusés de "complot contre la sûreté de l'Etat" et comparus lundi devant le Parquet, la DMK et le FLN exigent leur libération, ainsi que tous les Togolais arbitrairement interpellés. Ceci, expliquent-ils, dans le seul but de "plomber la révolution citoyenne populaire en cours que rien, absolument rien ne pourra arrêter...".

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